Kito de Pavant - une envie intacte
by Vendée Globe on 12 Feb 2014

Kito de Pavant Vincent Curutchet / DPPI / Vendée Globe
Son partenariat avec Groupe Bel est terminé, mais la motivation de Kito de Pavant est intacte. Si son projet « Made in Midi » se développe, via le Figaro et d'autres supports, il se verrait bien de nouveau au départ du Vendée Globe en 2016.
Kito, on sait que ce n'est pas simple de rebondir après l'arrêt d'un partenariat de plusieurs années. Où en es-tu?
'Et bien, on essaie de continuer ! Nous avons monté un projet qui s'appelle Made in Midi dont le but est de faire du bateau utile, en impliquant les acteurs économiques méditerranéens. Ce n'est pas simple car même s'il y a ici quelques coureurs talentueux, pour le moment les entreprises de notre région n'ont que peu participé aux grandes aventures de course au large comme le Vendée Globe. Il n'y a pas encore cette culture que l'on trouve en Bretagne, mais on y travaille : il y a tout ce qu'il faut chez nous en termes de structures, de savoir-faire… et de conditions de navigation et d'entraînement ! Ce n'est pas facile mais ça bouge : on voit bien que le projet a du sens, qu'il suscite de la curiosité chez les entrepreneurs de notre région.'
Comment vous y prenez-vous?
'Nous essayons de fédérer beaucoup de monde, par des budgets qui ne font pas mal. On propose des tickets d'entrée très faibles, on commence doucement. L'idée est d'impliquer suffisamment de monde pour nous accompagner progressivement, sur différents supports. Ainsi, nous allons participer à la Transat Ag2r en Figaro, Gwénael Gbick et moi. Gwen fera ensuite La Solitaire du Figaro pendant que je me consacrerai parallèlement à un projet de bateau plus grand. Ce sera peut être la Barcelona World Race que nous avions envie de courir avec Alex Pella, ou la Route du Rhum en Class40. Le rêve ultime, c'est de réussir à être au départ du prochain Vendée Globe, en 2016.
Tu as toujours l'envie, le feu sacré pour repartir autour du monde en solitaire?
'L'abandon sur avarie dans la dernière édition du Vendée Globe était un gros coup sur la tête. Je me suis posé cette question pendant un an… mais la réponse est très claire : je m'aperçois que j'ai toujours cette énorme envie d'y retourner! Une fois qu'on a mis le doigt dans cet engrenage-là, on veut forcément aller au bout, réussir le projet, boucler la boucle. Terminer de belle manière en ayant raconté une belle histoire. On ne va pas s'éterniser sur un échec, il y a forcément de la frustration, mais je pense qu'on mérite d'y retourner. Il y a peut-être un peu d'orgueil aussi là-dedans, mais cela peut-être un moteur supplémentaire.'
Avec Yves Le Blévec, tu as terminée deuxième de la Transat Jacques Vabre en Multi50 et là tu repars en Figaro sur la Transat Ag2r… C'est important de naviguer sur d'autres bateaux ?
'Oui, ce sont des expériences différentes, mais toujours très enrichissantes pour un marin. Les Multi50 sont vraiment des jolis bateaux rapides. Côté Figaro, ce sera ma cinquième Transat Ag2r. J'avais gagné cette course en 2006 avec Pietro D'Ali. Avec Gwen - qui a énormément progressé cette année, notamment grâce aux entraînements que nous faisons au CEM de La Grande Motte - ce sera sûrement une très belle course aussi. C'est important parfois de revenir à un bateau simple, des choses
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