C’est parti pour un Tour !

by Service de Presse de FenêtréA-Prysmian on 9 May 2015

Erwan Le Roux sur FenêtréA Prysmian DR

Après un ultime briefing concurrents ce soir, Erwan Le Roux, Giancarlo Pedote et leur équipage s’aligneront au départ de la 8e édition du Tour de Belle-Ile, demain à 10 heures, en baie de Quiberon. A bord de FenêtréA-Prysmian, ils tenteront de remporter l’épreuve dans la classe des Multi50, mais aussi de figurer au mieux au classement « scratch » face à des mastodontes tels que Qingdao (l’ancien IDEC, tenant du titre), les MOD70 Groupe Edmond de Rothschild - désormais équipé de foils -, Oman Sail et Paprec, ou encore l’AC 45 Groupama. Pour cela, ils devront déjouer les nombreux pièges du parcours (42 milles), composer au mieux avec l’état de la mer dans les Courreaux et gérer le renforcement du vent jusqu’à 20-25 nœuds au vent de l’île. Pas question, cependant, de se mettre la pression, le but étant en réalité de rôder l’équipage en vue de l’Ar Men Race, dont le coup d’envoi est programmé le 14 mai prochain.

Giancarlo Pedote sur FenêtréA Prysmian © DR

Demain matin, pas moins de 460 bateaux s’élanceront pour le Tour de Belle-Ile. Au menu pour les plus grosses unités : 42 milles, au départ et à l’arrivée du milieu de la baie de Quiberon. Seules consignes : laisser l’île sur bâbord, c’est-à-dire tourner dans les sens des aiguilles d’une montre, et respecter le chenal de la Teignouse, à l’aller comme au retour. « C’est un parcours que nous connaissons bien et que nous avons l’habitude de faire lors de nos sorties de relations publiques, en toute décontraction. Sa principale difficulté est généralement l’état de la mer dans les Courreaux et à la pointe des Poulains. Si l’on passe trop près de la côte, il y a un mauvais ressac, pas très bon pour faire avancer les bateaux. Sous le vent de l’île, c’est aussi parfois un peu compliqué mais là, avec les conditions annoncées ce week-end, ça risque bien d’aller vite », explique Erwan Le Roux qui s’attend à partir avec entre 15 et 20 nœuds de vent d’ouest sud-ouest et donc à remonter au près jusqu’à la pointe nord-ouest de l’île, avant de cavaler au reaching jusqu’au phare de la Teignouse puis la ligne d’arrivée.

Objectif : préparer l’Ar Men Race
« Dans les Courreaux, le vent pourrait même se renforcer localement pour atteindre 25 nœuds. Cela promet donc être assez tonique et de ce fait, nous devrions faire le tour en plus ou moins trois heures, ce qui est assez rapide même si, selon moi, pour battre le record, un flux d’ouest aurait offert un meilleur angle », détaille le skipper de FenêtréA-Prysmian, qui a effectué hier le convoyage de son trimaran entre Douarnenez, où il remporté le Grand Prix Guyader lundi dernier, et La Trinité-sur-Mer, son port d’attache. « Ca a été un peu long car nous avons tout fait au près. La preuve, nous sommes partis à 8h et nous sommes arrivés aux alentours de 22h30. L’équipage de Lalou Roucayrol a navigué côte à côte avec nous. Il sera une nouvelle fois un adversaire de taille sur cette course. Cela étant dit, le Tour de Belle-Ile n’est pas un objectif majeur pour nous, contrairement à l’Ar Men Race, la semaine prochaine. L’objectif principal, ce samedi, pour notre équipe, est en fait de nous y préparer au mieux car nous serons dans la même configuration d’équipage », a annoncé Erwan qui régatera évidemment avec son binôme, Giancarlo Pedote, mais aussi Adam Currier, Thomas Coville et Boris François, ancien planchiste et ténor du circuit First Class8.